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Revue de presse

 

 

OUEST FRANCE

- A.D.

 

Il y a des jours comme cela où l’on a envie de boxer ses contemporains. Parce qu’ils manquent tout ce qui eût pu faire leur bonheur. Exemple, jeudi soir, avec la drolatique prestation de danse contemporaine de La Cie HERVE-GIL. Rigueur des placements et des évolutions ; clarté  des arguments; souplesse des transitions, invention même, au changement d’illustration musicale où vers les inévitables passages calmes afin que les interprètes puissent souffler. Et puis cette avalanche de rire et de sourire. Cette délicatesse gestuelle même lorsqu’elle atteint à la loufoquerie. Cette féminité aussi sensible du début à la fin sans que jamais l’ensemble ne semble mièvre. Il y a de la force et tout l’art de Myriam Herve-Gil consiste à le manifester bien plus fortement par l’idée contenue ou suggérée dans un geste que par l’énergie du geste lui-même. Du grand art, jeune dame et la rareté d’une créativité certaine alliée à l’humour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LIBERATION
- Marcelle Michel

 

Elève à l’Ecole Supérieure d’Etudes Chorégraphiques puis à la Schola Cantorum, stagiaire au CNDC d’Angers alors dirigé par Alwin Nikolais, primée au Concours Volinine (1987) et de Groninguen(1988),Myriam Herve-Gil n’a pas l’imagination dans sa poche. En deux reprises et une création, Herve-Gil et ses complices proposent un éventail de leur humour : goût du gag gestuel et du non-sens, contrepoints corrosifs de tubes musicaux, maniement sournois de l’émotion, sens de la mise en situation théatrale.

DANSER MAGAZINE
- Phillippe Verrièle
“ Jeune toi même ! “
Sur la scène, presque au lointain, à cour, sept chaises en arc de cercle. Y prennent place autant de femmes, plus si jeunes, pas si vieilles. En tout cas pas assez pour ne plus danser et trop pour qu’on leur demande de le faire. C’est là le problème, car Myriam Herve-Gil qui chorégraphie depuis
le mitant des années 1980 entend bien continuer à la faire alors qu’un jeunisme ambiant tend à réserver la scène à des tendrons plus frais…
Sous les atours d’une jolie confidence autobiographique, avec chansons sentimentales d’avant le trente-trois tours, il y a un sacré pavé dans le jardin chorégraphique. Trois des danseuses, Marie-Christine Georghiu, Roberte Léger et Edwige Wood (quatre si l’on ajoute Myriam Herve-Gil qui pour cette pièce a voulu redanser après dix ans d’abstinence) sont de belles figures des années 1980 rayées des listes saltatoires par la vertu institutionnelle. Et ce qu’elles ont à « dire » du et par le mouvement contraste avec nombre d’inepties proférées aujourd’hui. C’est la dimension politique culturelle.
Face à la revendication de celle « qui a les mots » et qui gronde sourdement contre « la soupe », les danseuses disent une plénitude du mouvement, un goût de la sérénité sans fard (au sens cosmétique du terme), une vision pacifiée du monde qui réjouit et s’appelle aussi l’espérance.
C’est simple et redoutablement subversif.

THE NEW YORK TIMES
- Jennifer Dunning


Myriam Herve-Gil has a wry view of the world. And she is witty and poignant in communicating that view, through imagery as various as spiders clingning to a bridal gown and a woman
tugging insouciantly at fleshy spots on her body. Her work, presented on Wednesday at the Pillow is an uncategorizable mix of opposites. But it is a wonderfully imagninative mix and the program drew cheers and a standing ovation from its audience. Miss Herve-Gil has a keen eye for the absurdities and injustices inherent in the ways women seem to be expected to function in the world, for instance, but she does not se men as villains, or at least as irredeemable ones.Yet there
is never a sense of fence-straddling here.

THE TIMES
- Nadine Meisner


Myriam Herve-Gil from France combines her dance with a deadpan humour that springs from incongruity.
She creates pieces like pencil sketches, brief yet subtle and balanced. A trio of women perform bouncy varaitions on the Irish jig ; they are so conscious or the need to keep their upper body still that they cover their breasts with their hands. Latter, they parade in 1930s thé dansant dresses, outnumbering the solitary cavalier who sleekily artifi cial in his black tie and tails and powdered face, dances to Florence Foster Jenkin’s unreservedly off-key singing. Herve-Gil aims her sly barbs at sexual stereotypes, performers and situations. Her comedy is simultaneously multi-faceted, as though refracted though a prism, and from there come its cleverness and charm.

THE GUARDIAN
- Christopher Bowen


Whimsy is often perceived as a peculiarly Anglo-Saxon trait, so it comes as something of a surprise to discover a French choreographer who revels in the capricious. But the trio of gems Myriam Herve-Gil has brought to Edinburgh reveal a witily-eccentric observer
of human behaviour, whose imagination can produce unsettling visions. Seriously weird and seriously funny.

DANCE MAGAZINE
- Amanda Smith


The gem of the early weeks at the Pillow came a week earlier in the Studio-Theatre in the form of a superb French dance theater ensemble Cie HERVEGIL, directed by Myriam Herve-Gil.
Her work seems reminiscent of Pina Bausch’s in its mix of movement and speech and its selection of stunning, mature performers (four women, four men) but her voice is her own, her work is original and complex, and her movement -from romantic to eccentric-
is marvelously clear. Herve-Gil’s work is elusive and unsttling but compelling and provocative. Despite its sometimes darker themes her dance is also frisky, witty, and delightful and for all its eccentricity, it is strangely and uniquely elegant.

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